J’entends souvent dire autour de moi ces quelques mots
tels que « C’est de la merde ! », ou «
Comment tu peux écouter ça ? », ou encore
« houa ! la honte ! t’as ça dans tes CD
!… »
J’en déduis donc qu’il existe une bonne
et une mauvaise musique, puisque c’est de cela dont
je parle…il me vient donc l’idée de trouver
à coup sur de la bonne musique, histoire que l’on
arrête de se foutre de ma gueule.
Première chose, il faut être prêt à
foutre en l’air toute sa Cdthèque tous les 5
ans environ. En effet, comme pour tout, il y a des modes,
ici des modes musicales, et qui dit mode dit changement, et
ce rapide, car il faut que l’on en garde sous la dent
pour pouvoir la relancer très vite(la mode). Qui m’aurait
moqué il y a dix ans quand j’avais « Real
to real » dans ma collec ? hein…et ben pas beaucoup,
à par les intéressants qui écoutaient
déjà NTM et autres mélodies de la téci.
Deuxième chose, il ne faut pas verser dans le particularisme,
et faire dans le bon, la valeur sure : ne pas avoir de musique
classique, surtout pas, sous peine de passer pour un baltringue.
Ne surtout pas posséder de musique de variété,
ça montre qu’on est manipulé par la pub,
la télé, la société de conso…non,
ce qu’il faut avoir dans son box à CD, c’est
en premier lieu du bon rock. Un bon Noir désir( un
des premiers bien sur, ça fait plus authentique, même
si tu viens juste de l’acheter, c’est pas écrit
dessus), un bon Jimmy Hendrix, un bon Nirvana. Faut avoir
des valeurs sures comme celles-la, et même si on aime
pas, on dit rien car on respecte, légende oblige.
Troisièmement, il faut s’investir dans ce que
l’on écoute, et être capable d’en
parler pendant des heures entre amis : et oui, il faut le
faire le déplacement à la FNAC un samedi après-midi,
se prendre une vingtaine de CD et tous se les passer aux bornes
musiques. Puis on fait une bonne grosse sélection,
on passe à la caisse, et on fonce à la maison
pour se passer en boucle toutes ses merveilles que l’on
vient de s’offrir. Attention, ne pas oublier qui chante,
qui est à la guitare, quel est le label, qui a produit
le disque, choses à ne pas oublier si on veut passer
pour un fin gourmet.
Quatrièmement, ne jamais prêter ses compilations,
on risque de ne jamais les retrouver, ou de les retrouver
dans un état déplorable, mais surtout on risque
de faire découvrir au monde la VRAIE musique…
Quoi qu’il en soit, il faut surtout aimer ce que l’on
aime, pas parce que ça fait cool d’écouter
ça ou ça, et ne pas se priver parce que d’autres
trouvent ça nul.
Alors à question con, réponse con, y a pas de
« bonne sic », y a que de la sic. [attention,
cette fin laisse envisager une suite, « c’est
quoi de la sic », et là par contre, faut pas
déconner, je serai impitoyable avec la Star Ac’…]