Andrew WK - The Wolf

posté par Pum

Après le jubilatoire "I get wet", Andrew WK revient avec The Wolf. Quand on voit la jaquette de sa nouvelle production pour la première fois, on est en droit de se dire qu'Andrew s'est calmé ; le visage ensanglanté etles cheveux gras de la jaquette de son premier opus ont laissé la place à un Andrew ténébreux, certes, mais propre et peigné.
Une fois qu'on s'y est habitué, on tourne le boitier, histoire de s'inspirer des titres des chansons. Et là, joie ! "Victory strikes again", "Never let down", "The end of our lives", des titres puissants, porteurs d'un message fort cotoient des titres représentatifs de l'esprit festif d'Andrew. Nous retrouvons le terme "Party", cher à "I get wet", nous sommes interpelés par le "Make sex"...
Vient le moment d'insérer le disque dans un lecteur... Dans son ensemble, The Wolf est un ton en dessous d' "I get wet". On ne retrouve pas de tube bien bourrin qui fait plaisir (cf. "I get wet", "Party till you puke"), mais il y a quand même quelques bonnes surprises. "Your rules" est un moment fort du disque, surtout si on fait attention aux paroles, "Make sex" est une prestation honorable (les bruits de laser, la grosse batterie, 3 mots et des choeurs, du très grand art). Mais quand on écoute "Really in love", on se met à pleurer... de rire. Dans le registre de la chanson d'amour, "She is beautiful" était bien meilleure. "Really in love" ressemble à une chanson de Bon Jovi. "I love music" conclut merveilleusement le disque, et l'auditeur peut proclamer Andrew WK comme prophète des temps modernes.
Il s'agit d'un disque étonament institutionnel ; l'amour, la fraternité, le courage, la paix y sont bien représentés. Et suite à l'élection d'Arnold au poste de gouverneur de Californie, peut-on se permettre de croire qu'Andrew envisage d'accéder à un poste semblable, en faisant passer toutes ses idées dans ses albums ?

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