Il est coutumier de dire que la bande originale d’un
film est toute aussi importante que son scénario…
Le son sauve parfois des productions du zéro pointé,
l’exemple typique étant pour moi le « Mission
to Mars » de Brian de Palma, dont la bande son orchestrée
par Enio Moricone m’a, à plusieurs reprises,
sauvée de l’assoupissement. Mais que dire de
l’ensemble des mélodies qui accompagnent le premier
volume du dernier Tarantino, Kill Bill, si ce n’est
que l’on est, comme d’habitude, charmé.
Pour moi, le fait qu’un réalisateur choisisse
la musique qu’il va mettre dans son film est la preuve
majeure de son implication totale, aussi bien dans sa production
que dans son esprit… Que dire de la scène finale
du combat entre « The Bride » et « O-ren
Ishii », rythmée par la musique de Santa Esmeralda
« Don’t let me be misunderstood »…
Je reste comme toujours émerveillé par l’atmosphère
très particulière que Tarantino arrive à
créer, à la fois prenante, angoissante, excitante
et terriblement énergique.
Il y a de bonnes BO, celle-ci est excellente, autant que celle
attachée à Pulp Fiction.