He's walking alone on a lonely road… Après avoir quitté
House of Pain en 1997, Everlast revient et nous propose un nouvel album solo,
“White Trash Beautiful”. Teinté de blues, avec plein de
bon son acoustique, cet album reste du hip-hop. A 34 ans, Everlast -Erik Schrody-
y pose sa voix grave et se confie. Des choses qu'il voit, qu'il a vu, des
choses qui l'affectent, des choses qu'il a faites. La maturité donc
dans les paroles, et la maturité dans le son. La guitare acoustique
est accompagnée de bonnes basses mais aussi de violon -on ne trahit
pas ses origines irlandaises-, les claps -un soupçon de soul ?- répondent
au scratch du DJ.
La diversité sonore ainsi créée rend l'album difficilement
catalogable, mais montre à quel point Everlast sait s'ouvrir aux différentes
cultures et à en tirer le meilleur. Des morceaux clairement hip-hop
("Ticking away", "The warning") cotoient des morceaux
rock ("Pain"), des balades ("Broken", "This kind
of lonely")... C'est beau. Alors évidemment, si on recherche du
hip-hop pour faire bouger des gens, il faudra aller voir ailleurs, passer
un gros Jump Around. Par contre, pour celui qui, comme moi, n'apprécie
la musique presque exclusivement qu'au casque, ce disque est une merveille.
Emouvant.
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